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Actualité

Le premier rang de parpaings STEPOC

20 Jan 2011

La mise en place du 1er rang est minutieuse

Les travaux de construction ont repris depuis une semaine après une interruption de 15 jours pour fermeture annuelle.
Avant cette fermeture, l’entreprise Blandin, titulaire du lot gros-œuvre, avait mis en place le premier rang de parpaings STEPOC. La bonne mise en œuvre de ce premier rang est importante car elle conditionne une réalisation facile et satisfaisante de l’ensemble de la paroi. Pour cela, ce premier rang est mis en place sur un lit de mortier afin de pouvoir récupérer les petits défauts de niveau. L’alignement est obtenu à l’aide d’un cordeau.
Les STEPOCS sont posés sur les fers en attente dans le radier, dans chaque vide du STEPOC prend place un fer (tors de 8 mm de diamètre). Lorsque la première rangée est en place, on place un ou deux fers (suivant les efforts à reprendre) ce fer étant situé à l’opposé des contraintes horizontales les plus fortes. A chaque lit édifié, un nouveau fer sera disposé jusqu’à hauteur d’étage où des fers verticaux seront glissés afin d’assurer un parfait équerrage de la paroi. Des renforts d’acier seront prévus dans les angles afin d’assurer les chaînages du mur constitué. Cette opération terminée, on pourra procéder au coulage du béton constituant un mur en béton banché.

La grue est mise en place

9 Déc 2010

Mise en place d'une grue pour faciliter le chantier

Le terrain sur lequel est situé la future construction est pentu et le chantier se déroule en hiver. Afin de faciliter le travail sur la terre boueuse et glissante, l’entreprise de maçonnerie Blandin, titulaire du lot gros-œuvre, a choisi de mettre en place une grue. Sa hauteur est impressionnante dans le ciel bleu de ce matin d’hiver.

Les fondations

3 Déc 2010

Réalisation des fondations

Les fondations sont le lien entre une construction et le terrain sur lequel elles reposent. Leur nature et de leur adéquation à leur support sont indispensables si l’on ne veut pas avoir de problèmes de tassement de terrain et des fissurations que cela pourrait entraîner.
Les fondations sont en général en béton armé.
En fonction de la nature du sol, ces fondations seront superficielles ou profondes.
La présence de roches de type micaschistes altérées à proximité de la surface conduit à mettre eu œuvre des fondations superficielles.
Plusieurs types de fondations sont principalement employées :
les semelles filantes qui sont situées sous tous les murs porteurs et peuvent être renforcées par des armatures si les charges reçues sont importantes
les longrines qui sont des poutres préfabriquées en béton armé ou béton précontraint placées sous un mur porteur et prenant appui sur des plots.
les semelles isolées qui sont placées sous un poteau porteur.

La profondeur des massifs de fondations dépend également de la température extérieure maximale en hiver dans la région de la construction. En effet, il est impératif que l’interface entre les fondations et le sol sur lesquelles elles reposent soit hors gel afin d’éviter tout phénomène de dilatation du support (pouvant entraîner des contraintes différentielles localisées très préjudiciables au caractère monolithique de la structure) qui ne tarderait pas à se fissurer. Aussi cette profondeur peut varier de 90 cm dans l’est de la France à 40 cm à la pointe ouest de la Bretagne.

C’est l’ouverture du chantier

26 Nov 2010

Marquage au sol et pose des piquets par le géomètre

La première opération commence par l’intervention du géomètre qui procède au piquetage du terrain qui consiste à implanter la zone sur laquelle seront effectués les terrassements.
Cette opération comprend les terrassements en pleine masse afin de créer les plateformes sur lesquelles la construction viendra s’insérer ainsi que le décapage de la terre végétale.
Le décapage de la terre végétale correspond à la dépose de la couche supérieure du sol créé et entretenu par la décomposition de la matière organique constituée par l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol. Cette couche aussi nommée humus est une matière souple et aérée, qui absorbe et retient l’eau, de PH variable en fonction de la nature du sol permettant de délivrer aux racines des plantes de l’azote, du phosphore et tous les éléments indispensables à la croissance des végétaux.
Cette couche supérieure et superficielle a une épaisseur de 20 à 40 cm, quelquefois beaucoup plus sur des terrains très riches tels d’anciennes surfaces maraîchères. Elle est totalement impropre à la construction car non stable et sujette à des tassements différentiels dans le temps.
Cette terre doit être stockée à part, afin de pouvoir procéder à son régalage en fin de travaux et constituer une couche superficielle propice aux travaux de paysagement et de plantations.
Cette opération effectuée, il peut être procédé aux travaux de terrassement.
Les travaux de terrassement sont extrêmement variables d’un chantier à l’autre. Ils consistent à dégager les terres où la construction viendra s’insérer et déblayer le terrain jusqu’à la rencontre du bon sol qui pourra recevoir les massifs de fondations.

La carte géologique nous renseigne sur la nature du sous-sol avec la présence de roches cristallophylliennes de type micaschistes rocheux ou altérés.

Les terrassements confirment la présence de roches micaschisteuses

Les premiers terrassements confirment ces hypothèses avec la présence importante d’une roche altérée permettant l’intervention d’un tractopelle et la constitution de remblais importants qui seront réutilisés ultérieurement une fois les travaux de drainage et d’étanchéité des parois périphériques effectués.