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Le plancher chauffant

La conception bioclimatique d’un projet ne permet pas de s’exonérer complètement de chauffage en cas d’absence prolongée du soleil pendant les périodes de dépression hivernale. De nombreuses solutions existent qui présentent chacune avantages et inconvénients. Nous avons opté pour une chaudière à granulés de bois couplée à un ballon de stockage pour l’eau chaude et à un système mixte radiateurs/plancher chauffant pour le chauffage.

Chaudiere_granules

La chaudière à granulés bois alimente le chauffage et l’eau chaude

La chaudières bois à granulés a été retenue compte tenu de ses nombreux avantages : • Une énergie réellement renouvelable, les granulés étant constitués de bois, matière qui se renouvelle en permanence, à bilan neutre en terme d’émissions de CO 2. • Ces granulés sont issus de sciure non traitée de l’industrie du bois. Cette sciure est déshydratée puis comprimée pour obtenir des cylindres d’un diamètre de 6 mm et d’une longueur de 5 à 30 mm leur conférant des performances énergétique très intéressantes : – 2 KG de granulés = 1 l de fioul = 1 m3 de gaz – 1 m3 de granulés pèse 650 KG – 1 tonne de granulés = 490 KWh • Un fonctionnement automatique, la chaudière étant alimentée par un vis sans fin qui achemine les granulés jusqu’au foyer de combustion. • Une livraison annuelle, les granulés étant livrés par camion et soufflés dans la réserve • Un rendement optimisé, le volume d’air apporté étant en permanence adapté à la quantité de granulés brulés.

Cette énergie est distribuée à l’intérieur des locaux par un plancher chauffant à eau basse température (40 à 50 °C) constitué de tubes en PER réticulé.

Ce mode de chauffage à pour avantage une très bonne répartition de la chaleur et un grand confort d’utilisation. Ce mode de chauffage n’a pas été retenu dans les pièces orientées au Sud de la construction où il apparaît inapproprié du fait de sa trop grande inertie. En effet, l’apparition ou disparition du rayonnement solaire sur les vitrages est totalement imprévisible, et se traduit par des apports de calories aléatoire et non programmables. Cette réactivité des vitrages capteurs apparaît incompatible avec l’inertie d’un plancher chauffant qui va continuer à libérer l’énergie accumulée plusieurs heures après coupure du circuit et à se remettre à rayonner son énergie plusieurs heures après le remise en circulation de l’eau des circuits. Nous avons opté pour un chauffage par radiateur à ailettes de type industriel qui présente une très faible inertie permettant un arrêt rapide dès apparition du rayonnement solaire.